Depuis le 1er janvier 2025, 261 082 unités légales ont fermé en France.
Parmi elles, 14 371 présentent une anomalie de fermeture : absence de justification claire, procédure incohérente ou erreur déclarative.
Ces cas signalent des dysfonctionnements dans le suivi administratif et soulignent l’importance de données fiables pour comprendre les vraies dynamiques de sortie d’activité.
Sur la base des données brutes officielles, nous considérons une fiabilité de référence à 100 %.
Ces chiffres sont directement issus des sources gouvernementales, sans modification ni interprétation.
Fermetures mensuelles d’entreprises en France – Courbes et chiffres 2025
Ce graphique présente le nombre de fermetures d’entreprises en France, mois par mois.

Résumé annuel
Depuis le 1er janvier 2025, 261 082 entreprises ont fermé en France. Le premier trimestre a démarré avec un volume élevé en janvier (51 787 fermetures), souvent lié aux clôtures annuelles et aux radiations administratives en retard. En février et mars, le rythme se stabilise autour de 33 000 à 43 000 fermetures par mois. C’est en avril que le pic est atteint, avec 73 151 fermetures enregistrées, un chiffre anormalement haut qui peut traduire un rattrapage administratif, des radiations massives ou un contexte économique plus tendu à ce moment-là. Après cette pointe, les chiffres redescendent fortement en mai (31 014) et juin (28 347), marquant un retour à un niveau plus habituel. Globalement, cette première moitié d’année montre une dynamique de fermeture encore soutenue, mais avec des pics probablement liés à des régularisations ou à des effets calendaires.
Evolution mensuelle des fermetures d’unités légales par activités principales
Ce graphique montre les 5 activités principales ayant enregistré le plus de fermetures d’entreprises en France entre janvier et juin 2025.

Résumé annuel
En tête, on retrouve les activités des sièges sociaux (70.10Z) avec un volume exceptionnellement élevé, ce qui peut traduire des stratégies de réorganisation ou des dissolutions administratives massives.
L’immobilier locatif (68.20B) et les services postaux et de livraison (53.20Z) suivent, confirmant une pression sur les secteurs liés à la gestion d’actifs et à la logistique.
Le conseil en gestion (70.22Z) et les services personnels divers (96.09Z) complètent ce top 5, traduisant une fragilité persistante sur les micro-activités indépendantes.
Cette répartition met en lumière les domaines les plus touchés par les cessations d’activité sur le premier semestre de l’année.
70.10Z (Activités des sièges sociaux) : Pic massif en avril, probablement lié à des dissolutions groupées ou à une régularisation administrative.
68.20B (Location de biens immobiliers) : Leader stable sur le semestre, avec une baisse continue depuis avril.
53.20Z (Activités de poste et de courrier) : Présence régulière, impactée par la saisonnalité et les évolutions du e-commerce.
70.22Z (Conseil pour les affaires et gestion) : Volumes constants, avec une légère baisse à partir de mai.
96.09Z (Autres services personnels n.c.a.) : Activité stable mais fragile, souvent liée à l’auto-entrepreneuriat.
47.91B (Vente à domicile) : Tendance haussière jusqu’en mars, puis repli progressif.
47.91A (Vente par automates et autres circuits hors magasin) : Présence régulière, mais décroissance visible après avril.
68.20A (Location de logements) : Solide en début d’année, affaiblie après le premier trimestre.
81.21Z (Nettoyage de bâtiments) : Activité constante, baisse légère en juin.
56.10C (Restauration rapide) : Bonne résistance globale, peu de variation mais volume maintenu.
Evolution mensuelle des fermetures d’unités légales par catégorie juridique
Ce graphique montre le top 5 des catégories juridiques ayant enregistré le plus de fermetures d’entreprises entre janvier et juin 2025.

Résumé annuel
Les Entrepreneur individuel (1000) concentrent l’essentiel des fermetures sur le semestre, avec un pic massif en avril.
Les SAS, société par actions simplifiée (5710) et les Société civile immobilière et les Société à responsabilité limitée (sans autre indication) (6540/5499) suivent une tendance baissière après mars, signe d’un essoufflement.
Les Société étrangère non immatriculée au RCS (3220) explosent en avril, probablement pour des raisons administratives.
Les Autre société civile (6599) restent stables mais en légère baisse.
Globalement, ce sont les statuts simples qui ferment le plus, preuve d’une rotation rapide des petites structures.
1000 (Entrepreneur individuel) : C’est de loin la catégorie la plus touchée avec un pic massif en avril. Après une forte baisse en février, les chiffres se sont stabilisés avant une rechute en mai et juin.
5710 (SAS, société par actions simplifiée) : Comportement en dent de scie, mais la tendance générale reste à la baisse. Moins d’endurance sur la durée.
6540 (Société civile immobilière) : Fermetures en hausse jusqu’en mars, puis baisse progressive sur le reste du semestre.
5499 (Société à responsabilité limitée (sans autre indication)) : Évolution proche des SAS, mais le repli est plus marqué à partir d’avril.
3220 (Société étrangère non immatriculée au RCS) : Explosion soudaine des fermetures en avril (+600 %), probablement liée à un traitement administratif groupé ou à une vague de dissolutions.
6599 (Autre société civile) : Assez stable sur le semestre, mais en légère baisse continue.
2110 (Indivision entre personnes physiques) : Volumes faibles et décroissance lente.
5202 (Société en nom collectif) : Catégorie très minoritaire avec des chiffres irréguliers.
9220 (Association déclarée) : Léger pic en mars, puis forte chute.
5485 (Société d’exercice libéral à responsabilité limitée) : Catégorie marginale avec une tendance totalement plate.
Fermetures d’entreprises avec anomalie – 2025
Ce graphique montre le nombre d’anomalies détectées lors des fermetures d’entreprises entre janvier et juin 2025.

Résumé annuel
Sur le 1er semestre 2025, les anomalies de fermeture ont connu une baisse constante, passant de 3 773 en janvier à seulement 913 en juin.
Cette tendance marque une amélioration notable des déclarations de cessation d’activité, probablement liée à un meilleur encadrement administratif ou à une réduction des créations non sérieuses en amont.
Le pic du début d’année peut refléter un rattrapage de dossiers anciens ou incomplets, tandis que la suite du semestre montre une dynamique plus propre et structurée.